18 Aout 2010.

A bord de Lupita, notre combi, nous partons explorer le Mexique, ses Pueblos Magicos, ses côtes, ses montagnes et ses forêts.

Curiosité, tendresse pour ce si beau pays et un grand besoin d'exotisme après 2 ans et demi à Huatulco...

dimanche 20 mars 2011

Bacalar, de l'eau, de l'eau, de l'eau... Quintana Roo

Difficile d'actualiser le blog APRES être rentrée du Mexique, mais un peu de soleil tropical nous fera le plus grand bien.

Le long de la côte du Quintana Roo, c'est la mer des Caraibes. Un recif s'étend tout le long de la péninsule, protégeant ainsi le littoral de fortes marées et de vagues, et abritant des miliards de poissons. C'est dans la réserve de Sian Ka'an (qui signifie "la naissance du ciel" en maya) qu'on a décidé de passer quelques jours, profitant des magnifiques levers de soleil et de ses eaux cristallines... et chaudes...





Puis on part vers le sud direction Bacalar. Le village en lui-même n'a pas vraiment d'intérêt mais les gens sont très sympathiques et avenants.






Une grande communauté mémonite vit ici aussi (voir la Barraca del Cobre), et c'est assez destabilisant de rencontrer dans ce petit village maya des blonds habillés en paysans nord-américains du 19ème siècle.






Par contre il y a un lieu INCONTOURNABLE à Bacalar, c'est le musée: histoire des mayas et plus particulièrement de la région. Ce musée se trouve dans l'ancien fort qui gardait la ville contre les attaques extérieures.



Tout le monde a vu "Pirates of the Caribean", j'imagine. Eh bien, Bacalar, c'est ça. Haut lieu stratégique de par sa situation géographique (entre la lagune du même nom, le rio Hondo qui mène à la mer des Caraibes et la jungle tropicale), Bacalar a subi les combats et invasions des colonisateurs, des pirates et des corsaires. Le musée le raconte de manière passionnante.


Et cette fameuse lagune , qu'on appelle aussi la lagune des sept couleurs, est un spectacle à elle toute seule.




On s'aventure en kayak dans ses eaux transparentes et les paysages sont idylliques.



On fêtera aussi l'anniversaire de Lodewijk au bord d'un cenote, ces trous d'eau douce très profonds (celui-ci atteint les 90 mètres de profondeur), qui étaient des lieux sacrés pour les mayas. On retrouve encore au fond des poteries et des restes humains. Nous on n'y verra que des poissons et des racines, mais c'est déjà bien impressionnant.



On quittera la péninsule du Yucatan avec une amère impression de "pas assez". C'est décidé, la prochaine fois qu'on vient au mexique, c'est par là qu'on commence...

dimanche 13 mars 2011

Izamal, le village tout jaune du Yucatan

Pour arriver à Izamal, il faut traverser des villages très isolés et traditionnels mayas. Le temps n'était pas vraiment au beau fixe, ce qui donnait aux petites chozas (les cabanes traditionnelles mayas en adobe et palme) un aspect encore plus rudimentaire.




En entrant dans Izamal, la lumière fût. Non pas que le soleil ait daigné pointer le bout de son nez, mais plutôt parce que tous les bâtiments de cette très jolie ville coloniale sont peints en jaune.






Un calme fantastique y règne, le marché est d'une richesse exceptionnelle, les gens chaleureux et les femmes très sensibles à l'humour français (masculin, l'humour, cela va de soi).



Don Antonio Lopez, le conteur d'histoires et professeur de maya d'Izamal

On appelle Izamal la ville des trois cultures. En effet elle était le centre religieux maya le plus important de la péninsule avant d'être dominée par Chichen Itza, et des pyramides trônent encore en plein centre-ville.




L'architecture est entièrement coloniale, avec sa place centrale et sa très imposante église jaune.




En plus des vélos et autres tricycles, un moyen de transport très commun est la calèche de type européenne façon XVIIIème siècle.





Les voilà les trois cultures: quand les mayas rencontrent les colons ça donne 500 ans plus tard un village hybride très harmonieux.

Izamal est aussi le village de l'artisanat. De nombreux artisans, artistes devrais-je dire, travaillent chez eux et ouvrent les portes de leur atelier aux visiteurs. Je m'en suis donné à coeur joie evidemment.
Papillons en papier mâché



Sculpture sur bois



et les fameux hamacs yucatecas.



Izamal est le lieu idéal qui combine art, culture, gastronomie et proximité avec les habitants. Au passage je recommande l'hotel Santo Domingo, qui nous ont accueillis comme des rois, enfin... des empereurs mayas!

lundi 7 mars 2011

La lagune de Celestun, Campeche

Tequila-Campeche, 5 jours de route, 10h par jour à conduire, et les nuits sur les stations service... C'est les nerfs à fleur de peau que nous arrivons en territoire maya, dans la paisible lagune de Celestun.



Les plages donnent sur le golfe du Mexique, l'humidité qui y regne nous rappelle la lourdeur des après midi huatulqueniens...

Le grand intérêt de cette lagune est qu'elle est un havre de paix pour des milliers d'oiseaux, migrateurs ou pas



 et notament pour les flamants roses que nous voyons voler au dessus de nos têtes,


les martins pecheurs, que nous prenons en photos dans la mangrove entourant la lagune,



les pélicans blancs migrateurs,


les spatules roses qui se rafraichissent dans les eaux claires.



Le petit pont de bois nous mène dans la grande mangrove et puis dans la mangrove naine, avec ses eaux de toutes les couleurs, ses bruits et ses animaux.






Une pause rafraichissante et apaisante avant de repartir vers de nouveaux Pueblos Magicos...